Il y a cinq ans, la première édition de
Cyber Age - 30 minutes dans le futur, permettait de jouer en
français dans un univers de jeu de rôle cyberpunk. Les livres de
Gibson avaient déjà un bon succès, les films phares:
Tron et Blade Runner étaient dans les
mémoires et Total Recall sur le point de sortir en France.
TF1 était privatisée, le Mur de Berlin tombé.
D'autres jeux cyberpunk apparurent en français, Cyber
Age n'était déjà plus disponible.
Septembre 1995, les mots inventés par les cyberpunks
sont entrés dans le langage courant, les livres de Gibson sont des
classiques, la presse et la télé nous ressassent le
multiInternetautoroutemédia, Bill Gates est l'homme le plus riche
du monde, Traque sur Internet et Johnny Mnemonic sont
sur le point de sortir en France. Cyber Age - 28 minutes dans le futur
revient en kiosque.
Cyber Age a changé. L'encyclopédie est toujours là, deux fois plus épaisse, vous permettant, même si vous ne jouez pas, de découvrir un univers cyberpunk. Les règles de Simulacres sont ajoutées presque en intégralité pour avoir un jeu de rôle complet (ceux qui veulent des conseils pour débuter devraient malgré tout se procurer ce hors-série). Les règles de Cyber Age ont été revues. Trois scénarios remplaçent celui d'origine. Enfin, nous vous livrons directement quelques «secrets» de l'univers de Cyber Age - dans des pages à part - plutôt que d'attendre des supplément pour vous les révéler.
Quoi de neuf donc? Le recyclage sans doute. Le cyberpunk a
envahi le cinéma, les séries télé, les jeux
vidéos, les BD. Cyber Age a emprunté nombre de
références à de nombreux auteurs, mais des termes
inventés dans Cyber Age ont eu aussi été
repris à leur tour. Nos influences sont nombreuses, mais je voudrais
signaler deux grandes sources malheureusement difficiles à
trouver: la série télé Max Headroom, la
BD anglaise (pas le film) Judge Dredd. Le cyberpunk se cache
partout. On croit le voir dans des films «spécialisés»
comme Le cobaye, effroyablement mauvais. Et on le découvre dans
Demolition Man, film a priori gros bras et pourtant intelligent
(avec la remarquée
Sandra
Bullock). Au détour d'une série télé
américaine: Tek War, on aperçoit une
scène de cyberspace meilleure que dans bien des films à gros
budget! Et
Cloé, la cyberprésentatrice, donne des
nouvelles de la cyberculture tous les jours sur une chaîne
cybercryptée.
Mais, que l'on lise Convoi(TM) ou Carmen Mac Callum, que l'on regarde Demolition Man ou notre couverture, je vous le prédis: le héros du futur sera une héroïne.
PS: Ah oui! L'encyclopédie de Cyber Age est sur Internet! Mais vous vous en étiez rendu compte je pense...
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