Espace

Navette suborbitale

C'est un avion fusée volant à six fois la vitesse du son dans l'espace, avant de descendre en vol plané vers son spatioport d'arrivée. Les navettes mettent Paris à une demi-heure de New York. C'est le moyen de transport le plus rapide mais aussi le plus cher. C'est aussi le seul mode de transport qui permette d'atteindre les Îles de la Lune.

Îles de la lune

Les Îles de la Lune sont les stations orbitales construites par les TechnoBlocs pour abriter leurs états-majors, les usines orbitales et les privilégiés du monde moderne. On parle aussi de Cité spatiale ou de Station Lagrange car la majorité des stations pour des raisons de coûts énergétiques, sont construites aux points de Lagrange (le lieu où les attractions terrestre et lunaire s'équilibrent). Les Îles de la Lune sont de loin, le lieu au monde qui fait le plus rêver. C'est le signe de la réussite, le paradis. Sans pollution, sans guerre et sans violence (les stations sont strictement interdites aux guerres privées), elles sont réservées à l'élite mondiale. Au fil des années les habitants des Îles ont développé un complexe de supériorité vis à vis des Terriens. Il n'est pas rare qu'un Îlien ne descende plus sur Terre et traite par le mépris tout ce qui vient de notre bonne vieille planète. Comme dit la publicité: l'avenir c'est l'espace.

Les Îles sont également le point de départ des cargos vers l'Espace profond, la nouvelle frontière, source des matières premières que l'on trouve de moins en moins sur Terre. Les experts s'accordent pour dire que lorsque les stations en Espace profond seront parvenues à couvrir toute la gamme des matières premières nécessaires à leur développement, les Îles de la Lune n'auront plus besoin de la Terre.

Ascenseur orbital

Cabines pressurisées connectées à un faisceau de monofilament qui permet de relier certaines Tours Nuage avec les Îles de la Lune. Les ascenseurs sont un énorme progrès par rapport aux navette spatiales mais ils sont encore rares et coûteux. En cas de problème, les ascenseurs sont conçus pour revenir sur Terre suspendus à des parachutes comme les premières capsules spatiales.

Un ascenseur permet d'atteindre une plateforme orbitale en moins de 2 heures. Ils sont généralement installés par grappe de 6 à 12 autour d'un même filament. Les cages des ascenseurs orbitaux permettent également de transporter rapidement du fret de petite dimension à un coût très bas ce qui n'est pas le cas des navettes.

Les Îles solaires

Surface composée de panneaux solaires flottants. Une île fait entre 7 et 10 kilomètres de diamètre. Un système de micro onde transmet l'énergie ainsi tirée du soleil à des usines électriques. Une île à la puissance d'une centrale nucléaire de moyenne puissance. Les îles solaires sont principalement utilisées sur la ceinture équatoriale de la Terre, là où le rayonnement est le maximum.

Phase II

Les Phases II sont des humains dont le code génétique à été modifié pour pouvoir s'adapter aux conditions de vie dans l'espace. Ils sont souvent plus efficaces dans cet environnement qu'un humain classique mais les modifications de l'A.D.N. agissent sur l'équilibre nerveux du sujet, et les Phases II sont réputés pour être sujets à des crises de folie homicide. Leur contact peut s'avérer très dangereux. Les TechnoBlocs utilisent généralement des Phases II en groupe isolé car toutes les études prouvent que leurs crises de folie ne se produisent qu'au contact des humains «non modifiés». Vingt pour cent des équipages de cargo sont des Phases II. Par définition il est extrêmement rare de rencontrer un Phase II sur Terre.

Référence

Le terme Phase II vient du livre Le souffle du cyclone, de Walter Jon Williams, Présence du Futur. Mais leur description et leur comportement est inspiré des répliquants du film Blade Runner, de Ridley Scott.

Nouvelle Frontière

Depuis le temps que le monde en rêvait! Avec les principes de la propulsion à Interaction Forte, l'Espace profond s'est ouvert à la race humaine. Depuis cinquante ans des vaisseaux spatiaux vont et viennent dans le système solaire et même au-delà. Les grosses fortunes comme les grandes aventures se vivent dans l'espace. Mais jusqu'à présent l'homme y est seul, aucun extraterrestre n'y a été rencontré (bien qu'il coure toujours la légende d'un cargo dont l'équipage aurait été réveillé près d'Alpha Centauri, et dont un seul membre serait revenu vivant, après la découverte d'une vie semifossile).

La Nouvelle Frontière est avant tout une exploitation minière des planètes et des astéroïdes de notre système solaire par les Dragons. Mars est en passe d'être vraiment colonisée (il y a déjà six bons milliers de mineurs) mais des implantations humaines se sont édifiées un peu partout pour puiser dans ces sols inconnus et en tirer leurs richesses. C'est une exploitation vitale pour le monde car notre bonne vieille Terre ne contient plus que très peu de matières premières depuis la fin du XXe siècle.

La Nouvelle Frontière, c'est aussi des stations expérimentales et scientifiques, des laboratoires et des usines de transformation de minerais ou de fabrication de matières lourdes. Les stations de l'Espace profond ne doivent pas être comparées aux Îles de la Lune. La vie y est dure, souvent inconfortable et toujours dangereuse, mais les habitants de ces nouveaux mondes manifestent quand même un mépris profond pour les Terriens. Toutes les stations appartiennent aux Dragons, la plupart du temps une station est le territoire unique d'une compagnie bien que des accords de coopération existent dans certaines zones.

Les Sept Dragons lancent depuis quelques années d'importantes campagnes de publicité pour que leurs résidants partent peupler leurs stations. La disparition de plusieurs centaines de colons ces trois dernières années a plutôt rafraîchi les vocations.

Référence
* Blade Runner, de Ridley Scott.
* Outland, de Peter Hyams.
* Alien, de Ridley Scott.
* Total Recall, de Paul Verhoeven.

Les colonies

Les colonies spatiales terriennes sont encore très peu nombreuses et ne sont pas établies en dehors du système solaire. Leur intérêt est uniquement économique, il ne s'agit pas de s'implanter sur une nouvelle planète mais d'en exploiter le plus rapidement possible toutes les ressources naturelles avant de l'abandonner. La Lune et quelques colonies religieuses ou politiques échappent à cette règle mais il n'en n'existe pas plus d'une demi-douzaine dans tout le système solaire.

La Lune est un cas à part. Bien qu'on exploite toujours ses matières premières, sa position, dans la banlieue de la Terre, lui permet d'envisager un peuplement et une colonisation à long terme. Il existe d'ailleurs plusieurs milliers d'hommes et de femmes qui sont nés sur la Lune et qui ne l'on jamais quitté; alors que dans les colonies en Espace profond les naissances sont formellement interdites.

Les Nomades et les sicaires de quelques sectes étranges sont un troisième cas. Plusieurs milliers de Nomades sont nés à bord des Léviathans, mais on ne peut pas à proprement parler dans leur cas de colonisation. Quant aux «Adorateurs de la Lune», ou aux «Frères Pêcheurs de la Gnose» ou encore aux mythiques «Archéo-Dactyles», s'il s'agit, dans leurs cas, d'une véritable volonté de peuplement hors de la Terre, l'expérience ne porte que sur quelques centaines de familles et se termina souvent dans le passé par la destruction, voulu ou fortuite, de toute la colonie.

La ceinture des astéroïdes

La «Ceinture» c'est la Frontière, l'ultime limite de la colonisation humaine.

On y trouve des centaines de stations minières qui exploitent les métaux rares pour les envoyer sur la Lune ou sur Terre via les Léviathans. La Ceinture, entre Mars et Jupiter, n'abrite pas que des mines mais aussi quelques laboratoires de recherche en Espace profond, des plateformes de tir pour «l'Autre Coté» et, selon les rumeurs, certaines stations secrètes des services spéciaux des grands TechnoBlocs.

La Ceinture est le dernier territoire pionnier, les lois n'y sont respectées qu'à coup de pistolaser, c'est le Far West du deuxième millénaire. Certaines sectes aussi semblent s'être implantées dans la Ceinture afin de rompre définitivement tous les ponts avec la terre.

Mutants

On en parle à voix basse seulement, mais il semble que les radiations cosmiques provoquent des mutations sur les enfants nés dans l'espace, leur donnant une apparence peu agréable. En contrepartie, ces parias, parqués dans des zones isolées, semblent développer quelques faibles pouvoirs psychiques. Il ne s'agit pas vraiment de télépathie ou de précognition mais de sensibilité exacerbée et de pressentiments. Ces mutants sont appelés «sensitifs».

Référence
* Total Recall, de Paul Verhoeven.

Espace profond

Tout ce qui se trouve au-delà des Îles. L'espace même de notre système solaire commence à peine à être exploré. Des cargos et des vaisseaux de mineurs se perdent dans l'infini pour gagner quelques avant-postes, le plus souvent des astéroïdes miniers. La frontière actuelle est à environ une dizaine d'années lumière de la Terre et seul le groupe des étoiles du Centaure (à presque 5 années lumière) a été visité. On n'y a trouvé aucune forme de vie.

Nous sommes encore loin de la vision des auteurs de space opera du XXe siècle. L'Espace profond est un milieu hostile, presque désert, où l'homme ne se risque qu'avec d'énormes précautions.

Référence
* Alien, de Ridley Scott.

Les vaisseaux

Cargo

Les usines orbitales construisent directement les vaisseaux spatiaux pour l'Espace profond dont le nom générique est «cargo». Les gains sont ainsi très importants, il coûterait en effet plus cher de construire les vaisseaux sur Terre et de les envoyer dans l'espace. Cela satisfait aussi une raison politique, les habitats orbitaux contrôlant ainsi tout le trafic entre l'espace et la Terre.

Les Léviathans

C'est ainsi qu'on appelle la douzaine de super vaisseaux spatiaux qui hantent l'Espace profond.

Un Léviathan, c'est un cylindre de 2 à 3 kilomètres de long qui n'atterrit jamais sur une planète, il en serait d'ailleurs complètement incapable. Sa fonction est de joindre inlassablement les divers établissements humains établis en Espace profond. Les Léviathans sont de véritables petites villes, peuplées de Phases II et d'Anges qui ne sont jamais sorti de leur vaisseau, en moyenne 2 à 5000 habitants. La plupart du temps ils sont nés sur un Léviathan et ils y mourront.

Ces nouveaux nomades sont l'aristocratie des Pilotes, ils passent leur vie d'orbites hautes en orbites hautes, acheminant du matériel, des vivres, des produits manufacturés, maintenant ouvert le lien économique entre les avant postes humains en Espace profond et les Îles de la Lune; en quelque sorte ils ne sont plus terriens.

Le premier Léviathan à été construit au début de ce siècle, il est encore en fonction et sans doute pour très longtemps. Vu le coût de fabrication de ces monstres on n'a pas prévu le remplacement des unités mais leur amélioration, leur réaménagement au fur et à mesure des découvertes sur le voyage spatial. C'est ainsi que le Jéroboam, le premier Léviathan construit, n'a plus rien à voir avec sa version primitive: il a plus que doublé sa capacité d'accueil, tant en personnel, équipage ou marchandise et ses moteurs ont été équipés des derniers Attracteurs Étranges qui lui permettent de frôler la vitesse de la lumière relative.

Le mode de vie à l'intérieur d'un Léviathan obéit à des règles tout à fait originale. Il se base sur les travaux du professeur Labori (1910-1995) qui affirmait que face à une situation de stress l'être humain réagit selon trois schémas: la fuite, l'attaque et l'inhibition, ce dernier schéma étant le plus dangereux car source de nombreuses maladies, névroses etc. Hors, sur un Léviathan il est impossible de fuir, on survit dans un petit monde fermé et tôt ou tard on se retrouvera en face du même problème. Reste alors deux attitudes: l'inhibition ou l'attaque. On a démontré les conséquences fâcheuses de la première attitude mais il était également impossible d'autoriser la deuxième, conséquence du dernier schéma, sans la ritualiser.

C'est ainsi qu'est né le code du Duel. Sur un Léviathan, un conflit entre deux individus peut se résoudre sous la forme d'un duel à mort, dans une arène spécifique et selon un code qu'on apprend aux Nomades dès leur plus jeune âge.

Les Léviathans, comme toutes les colonies spatiales à l'exception des Îles de la Lune, dont les puits sont reliés par fibre optique à la Terre, sont les seuls établissements humains qui peuvent se soustraire au cyberspace, simplement en déconnectant leurs ordinateurs des émetteurs. C'est à la fois un immense avantage et un immense inconvénient il arrive en effet que les fenêtres de connexion d'une colonie ou d'un vaisseau ne correspondent pas avec la position de la Terre, auquel cas les Nomades peuvent vivre plusieurs jours sans pouvoir se connecter. Cette particularité accroît encore davantage le sentiment d'isolement et d'appartenance à un groupe à part des Nomades.

Planètes Creuses

Les planètes creuses sont la conséquence des Léviathans, leur prolongement en quelque sorte. Contrairement à eux, leurs formes ne sont plus du tout celles d'un vaisseaux spatial - au contraire - vu de l'espace rien ne les distingue d'un astéroïde. Ce n'est qu'en se rapprochant de leur surface qu'on peut remarquer certaines installations humaines, antennes, pistes pour navettes etc.

À l'heure actuelle il n'existe qu'une demidouzaine de planètes creuses, leur coût phénoménal freine considérablement leur développement. Par rapport aux Léviathans, une planète creuse a des avantages et des inconvénients.

Avantages: on y vit comme sur Terre, à l'intérieur de sa masse, sans jamais avoir accès à l'espace. C'est réconfortant, la sécurité y est également bien plus grande, il faudrait plusieurs bombes à hydrogène pour percer sa coque alors qu'un missile peut facilement venir à bout des structures d'un Léviathan.

Inconvénients: les planètes creuses ne sont pas dirigeables. On calcule leur orbite dès leur construction et leur lancement, elles n'en varieront plus jamais. Comme elles ne se déplacent que grâce à l'attraction des astres elles sont également très lentes, beaucoup plus lentes qu'un Léviathan.

À quoi servent-elles? Principalement à transporter les colons en Espace profond (plusieurs dizaines de milliers par voyage), ce sont en quelque sortes des navettes qui suivent immuablement les mêmes routes: par exemple banlieue de la Lune, Mars, ceinture des Astéroïdes et retour, le tout en dix années terrestres.

Les Nomades méprisent souverainement les planètes creuses, qu'ils assimilent à des astéroïdes ambulants pour gros terriens victimes du mal de l'espace.

Pilotes

Les pilotes des cargos qui naviguent dans l'Espace profond ont une organisation sociale sans équivalent dans l'histoire de l'humanité. Bien que proche des marins du XVIIe siècle pour leur isolement, leur vie communautaire est très différente. La cellule de base, la famille, c'est l'équipage. Ce sont les seuls humains que l'on voit régulièrement. Les équipages sont mixtes, c'est le seul moyen qui permet une reproduction autre que par clonage ou génie génétique (ce qui est pourtant la méthode la plus courante parmi les pilotes), et la bisexualité est communément admise. Il n'existe pas de pilotes solitaires (sauf à la suite d'un naufrage spatial).

Les enfants de pilotes sont immédiatement pensionnaires de la Fondation, l'école des pilotes construite sur les Îles de la Lune. La plupart du temps, les pilotes abandonnent rapidement leur descendance aux bons soins de la Fondation. À 18 ans, les jeunes pilotes sortent de l'école et forment leurs propres équipages avec leurs camarades de promotion et la boucle est alors bouclée.

Il existe très peu d'exemples d'intégration de pilote qui ne serait pas passé par la Fondation et aucun cas de pilote ayant volontairement quitté la Fondation.

Les pilotes sont l'aristocratie des voyageurs orbitaux, une nouvelle race, un nouveau peuple, fier et ombrageux inventant de nouvelles règles sociales. Il ne faut pas confondre les pilotes des cargos en Espace profond et les pilotes des navettes suborbitales qui sont souverainement méprisés par les premiers.

Les pilotes sont la seule organisation sociale qui échappe à l'emprise des TechnoBlocs. La Fondation n'est inféodée à aucun TechnoBloc et un équipage est par contrat indépendant du TechnoBloc qui l'emploie, c'est un cas unique dans la société moderne. Un pilote n'est responsable de ses actions que devant le Recteur de la Fondation, un pilote comme lui.

Voyage en espace lointain

Les nouveaux moteurs des cargos permettent d'atteindre dans le vide intersidéral des vitesses proches (80 à 90%) de celle de la lumière. Mais ceci n'est possible que loin de l'attraction des soleils. Ainsi, dans notre système solaire, le voyage Terre/Mars dure toujours une quinzaine de jours, et il faut six mois pour relier Pluton (quand l'alignement est bon). Néanmoins, la plus proche étoile, Proxima Centauri, qui est à 4,3 années lumière peut être atteinte en seulement six ans. Ce sont surtout les sorties et les rentrées dans les systèmes solaires qui sont longues. En 2080, nous connaissons la troisième vague de vaisseaux vers le Centaure. Les deux premières étaient expérimentales et exploratoires. On sait maintenant qu'il n'y a pas de vie là-bas mais de grandes quantités de matières premières.

L'équipage est maintenu en animation suspendue dans des capsules cryogéniques. Une Intelligence Artificielle de faible capacité supervise toutes les fonctions du cargo mais réveille les dormeurs en cas de problème, ou de situation non programmée. En cas de défaillance du système de cryogénie, il est possible de plonger l'équipage en semiléthargie dans un Synthivers commun, où leurs consciences peuvent interagir. Mais cette méthode n'est utilisée en dernier recours. On se rappelle du cas du Saint Palmer, sixième cargo d'aluminium de la deuxième expédition vers le Centaure, coincé sept ans autour d'un micro trou noir. L'équipage, qui avait passé six ans en Synthivers était devenu schizophrénique au dernier degré, incapable de faire la différence entre leur imaginaire synthétique et la réalité.

Néanmoins, ce système est toujours employé dans les capsules de survie, qui permettent à une personne de vivre en coma artificiel pour une période de trois ans dans l'espace. Il vaut mieux récupérer un pilote légèrement dérangé que d'en former un autre. Et puis, qui accepterait de voyager au fin fond de l'espace s'il ne savait pas qu'il y a toujours un espoir, même mince, de retour.

Référence
* Au bout du Labyrinthe, Philip K. Dick, J'ai Lu.

Phénomènes temporels

Les vitesses du voyage intersidéral sont rapides mais encore relativement éloignées du point où le paradoxe de Langevin est important. En effet, un équipage qui irait à une vitesse très proche de la lumière verrait son temps se ralentir par rapport à celui des Terriens. Et un équipage pourrait très bien revenir au bout d'un an de voyage et découvrir que vingt ans se sont écoulés sur la Terre. Actuellement, sur un voyage de douze ans aller retour entre le Centaure et la Terre, l'équipage ne vieillit que de neuf ans.

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Et pour quelques cailloux de plus.